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Il y à 5 ans
La newsletter : un outil de communication incontournable
La newsletter, aussi appelée « Lettre d’info » ou « cyberlettre », est un outil d’information et de communication incontournable. Envoyée par mail, graphiquement simple et facile à lire, elle se situe entre le petit journal imprimé et le blog, deux formats populaires qui parlent à toutes les générations. On peut y découvrir les actualités de nos entreprises, le lancement d’un produit, l’annonce d’une offre promotionnelle, un changement d’adresse ou l’arrivée d’un(e) nouveau (-lle) collaborateur (-trice), une idée, un bon plan à partager, les derniers articles publiés sur un blog… Parmi tous les outils de communication que nous avons à notre disposition, la newsletter est mon favori pour la liberté d’expression qu’elle permet et par les retombées qu’elle assure. Petit tour d’horizon...
Les avantages indiscutables de la newsletter
Un outil dont nous avons la pleine maîtrise
La newsletter est un outil de communication indépendant dont nous avons la pleine maîtrise et c’est là son plus bel avantage. Chacun peut y mettre le contenu de son choix et l’envoyer à la fréquence qu’il jugera pertinente. Mais surtout, la newsletter n’est pas tributaire des règles de diffusion d’un Facebook ou d’un Google. C’est notre carnet d’adresses que nous valorisons, dans le respect, bien sûr, du RGPD [+d’info sur le RGPD + loin]. Les algorithmes n’ont qu’à bien se tenir.
Une lettre pour entretenir le lien et montrer notre expertise
Les clients d’hier seront peut-être aussi ceux de demain et/ou de très bons prescripteurs, à condition qu’ils se souviennent de nous. La newsletter permet d’inscrire une relation dans le temps et instaure un lien de confiance. Elle permet aussi d’affirmer notre expertise dans notre domaine de compétence, de mettre en avant les valeurs de notre entreprise, bref, de travailler notre image de marque et notre notoriété. La difficulté résidera dans la qualité et la pertinence du contenu éditorial de la newsletter ainsi que dans le choix de la fréquence de son envoi.
Une lecture active et à la carte
La newsletter peut se construire comme une feuille de chou (un format que je préconise), avec un petit édito qui donne le ton, suivi d’articles et/ou de vidéos et d’infos diverses. L’avantage de son format numérique est qu’il permet de faire des liens vers des articles de blog, un site internet, un sondage, de s’inscrire à un événement, etc. Le destinataire de son côté, n’est pas un lecteur passif, mais peut choisir de suivre tel ou tel lien.
Faire du business
Pour les entreprises, et ce quelle que soit leur taille, la newsletter fait partie des actions de communication qui doivent plus ou moins directement servir les objectifs marketing, autrement dit, participer au chiffre d’affaires. Mais attention : elle ne sera efficace que si son contenu trouve l’équilibre entre auto-promotions et informations métier. Nous consacrerons bientôt un article sur le contenu de la newsletter.
Votre carnet d’adresses, un trésor qu’il ne faut pas laisser dormir
Au fil de notre vie professionnelle, nous rencontrons des gens, clients, fournisseurs, collaborateurs, prescripteurs… qui eux-mêmes nous font rencontrer des gens, qui… font notre réseau. Un réseau qualifié, en lien avec notre activité professionnelle et qu’il faut entretenir.
Si la newsletter est sans conteste l’outil idéal pour cela, il faut d’abord avoir travaillé en amont sa base de données de contacts.
J’ai remarqué au fil de mes collaborations que bon nombre d’entreprises n’exploitaient pas, peu ou mal leurs contacts. J’ai l’exemple de ce restaurateur organisateur de soirée à thème, capable d’accueillir des grands mariages, des séminaires, qui avait gardé les agendas des 20 dernières années sur lesquels étaient notées les coordonnées de ses clients. Une mine d’or en sommeil puisque faute d’avoir formalisé sa base de données sur un tableur, il n’a jamais pu s’en servir pour annoncer par mail un changement de menu, le lancement d’une offre ou d’une nouvelle prestation.
Nos contacts participent à la valeur de notre entreprise, au même titre qu’une clientèle pour un commerçant.
Mettre de l’ordre dans ses contacts
Si ça n’est pas déjà fait, je vous encourage donc vivement à prendre le temps de recenser vos contacts sur un tableur genre Excel et à les trier par catégorie. Pourquoi ? Parce qu’une des difficultés de la newsletter est de garder l’intérêt de ses lecteurs. Et qu’il est parfois nécessaire d’envoyer une information différenciée à ses contacts selon qu’ils sont nos salariés, nos clients ou nos fournisseurs, qu’ils soient des particuliers, des entreprises ou des associations, etc. Plus une base de contacts est bien qualifiée, plus elle vous permet une communication fine et efficace.
Les internautes qui ont choisi de nous suivre
Voilà une autre manière de glaner plus de lecteurs : donner la possibilité aux internautes qui visitent notre site internet de s’abonner à la newsletter. Et pour faire écho au paragraphe précédent, les contacts récupérés de cette manière ne seront pas qualifiés et constitueront une catégorie à part entière dans les listes d’envoi. Si nous voulions avoir plus d’informations sur le profil de nos visiteurs, il faudrait faire remplir un questionnaire qui les découragerait immédiatement. Demander une adresse mail suffit.
Données personnelles et respect de la vie privée
Revenons rapidement sur le Règlement Général sur la protection des données [RGPD] qui depuis le printemps 2018, ne permet plus d’acheter des listes de contacts qualifiés. Le RGPD, nous oblige désormais à prouver que les personnes dont nous utilisons l’adresse mail ont validé la collecte et l’utilisation de leurs données. Je ne vais pas m’étendre davantage sur ce sujet qui fera l’objet d’un autre article. Cette loi présente un immense avantage : elle met un terme à l’emailing de masse à la faveur des newsletters plus personnelles. Bonne nouvelle.
Avec quel outil envoyer sa newsletter ?
À l’ancienne
Certains réalisent encore leur newsletter sur un document Word, transformé en PDF pour être envoyé ensuite via leur boîte mail à des listes de contacts. C’est peut-être rustique, un peu laborieux, mais ça fonctionne. À un détail près : il n’est pas toujours possible de se désabonner simplement. Et d’obtenir ce qu’on appelle un rapport de campagne qui permet de savoir combien de personnes ont ouvert le mail (taux d’ouverture), combien ont cliqué sur un lien que vous avez glissé dans la newsletter et combien se sont désinscrits.
Des plateformes très performantes et plus ou moins intuitives
Il existe plusieurs plateformes dédiées sur le marché, gratuites jusqu’à un certain nombre de contacts et qui vous proposent des maquettes clé en main : Mailchimp, Sarbacane, Mailjet… Laissons à chacun le choix de ses outils. J’utilise pour ma part Sendinblue pour une raison pratique simple : tout est expliqué en français : l’aide en ligne, le support téléphonique et les tutoriels. Mais vous n’aurez aucun mal à trouver des articles qui comparent ces plateformes qui ont plusieurs avantages :
- Ils vous signalent quand une adresse mail est fausse, ou si elle n’est plus attribuée, ce qui vous permet d’avoir des listes de contacts actualisées ;
- Ils gèrent cette fameuse question du RGPD ; les destinataires peuvent se désabonner automatiquement
- Après chaque envoi, vous avez les statistiques détaillées : combien de personnes ont reçu votre newsletter, l’ont ouverte, ont cliqué sur l’un de vos liens, etc.
Impossible de traiter tous les aspects de la newsletter dans un seul article. D’autres articles sont programmés :
> Une newsletter réussie doit être généreuse
> En savoir plus sur le RGPD
> Mon top 5 des newsletters qui parlent SEO et rédaction web
> Si vous souhaitez que je traite d’un sujet en particulier, n’hésitez pas à m’envoyer un mail.
Je vous invite maintenant à vous inscrire à ma NEWSLETTER, pour vérifier que je fais bien ce que je préconise…
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